Malgré son intitulé macabre, il faut la conseiller au plus grand nombre.
L’idée est de garder en point de mire des tâches qui nous importent, dont la poursuite et l’exécution nous préservent de l’ennui.
Je ne parle pas ici de dettes à solder, de réparations morales ou autres règlements de compte.
Je préfère évoquer toutes sortes de divertissements créatifs, dont la fonction sera de nous tenir en joie.
L’idéal est de s’en faire une liste tellement longue qu’on ne saurait à en venir à bout : le but est de se réveiller quotidiennement avec la perspective de s’atteler à quelque chose d’excitant, sans autre gratification que le plaisir qu’on s’en promet.
Attendre passivement la fin, même confortablement, est un fade programme ; je préférerai, pour ma part, m’en aller avec la pensée d’un inachevé, si c’est le prix à payer pour m’être amusé jusqu’au bout, à l’abri du désœuvrement.